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  • Photo du rédacteurFlavie Stevens

La carence en fer, s'en sortir naturellement

Le fer est un minéral indispensable au bon fonctionnement de l'organisme, en assurant, notamment, le transport de l'oxygène dans le sang. La carence en fer est un phénomène assez fréquent qui induit, entre autre, une grande fatigue et des maux de tête. Alors comment la prévenir ou y remédier de manière naturelle ?



Le fer est un élément essentiel du corps humain. Il entre dans la composition de l'hémoglobine qui, à travers les globules rouges, permet le transport de l'oxygène et l'élimination du CO2. Une réserve insuffisante risque d’entraîner une anémie, soit une baisse anormale du taux d'hémoglobine dans le sang. C'est un véritable problème de santé auquel il faut remédier au plus vite pour ne pas laisser s'installer fatigue chronique et faiblesse musculaire. Avant d'en arriver là, une légère carence chronique, dite latente, peut déjà engendrer des troubles, car le fer est aussi un co-facteur d'un grand nombre de réactions bio-chimiques de notre organisme.




Causes de la carence en fer

  • D'abondantes pertes de sang visibles (lors de règles ou saignements entre les règles) ou invisibles (par exemple des saignements digestifs).

  • Un manque d'apport de fer dans l'alimentation, fréquent chez les végétariens et les végétaliens.

  • Une mauvaise absorption digestive due à une maladie auto-immune ou à une inflammation intestinale.

  • Un besoin journalier plus important, en cas de grossesse ou d'allaitement, de dons de sang fréquent, chez les sportifs de haut niveau et les enfants en pleine croissance.

Il sera évidemment important de déceler la cause de votre carence pour y remédier avant de vouloir se complémenter pour y remédier.


Les symptômes de la carence en fer


En fonction de la sévérité de la carence et de sa durée, différents symptômes avec des intensités variables peuvent être constatés :

  • fatigue voire épuisement total

  • faiblesse musculaire et diminution d'endurance

  • essoufflement et palpitations

  • pâleur de la peau et des muqueuses

  • difficulté de concentration et mémorisation, manque de motivation et maux de tête

  • perte de cheveux, peau sèche et difficulté à cicatriser.


Quel test pour révéler une carence en fer ?


Malheureusement, aucun des symptômes décrits plus haut n'est un signe pathognomonique (relié à une seule maladie, qui permet de poser un diagnostic). Une analyse biologique est donc importante pour déterminer si il y a une carence en fer, de quel sévérité et avoir peut-être une indication sur sa cause.


Plusieurs marqueurs sanguins peuvent être analysés : le dosage du fer libre dans le sang, la ferritine qui indique la quantité de fer mis en réserve et la transferrine qui est le transporteur de fer. Il est aussi intéressant de demander le taux protéine CRP pour définir si le corps est en proie à de l'inflammation qui joue un rôle dans le stockage du fer.


Risque d'excès de fer


Bien que la carence en fer soit néfaste pour la santé et qu'il faille absolument y remédier, il n'est pas bon de se complémenter en fer si ce n'est pas nécessaire. En effet, en excès, le fer a un pouvoir oxydant sur le corps, c'est-à-dire qu'il accélère le vieillissement de l'organisme. Un surdosage peut entraîner un empoisonnement et être mortel pour un enfant. La biologie sanguine est donc toujours recommandée avec de commencer une complémentation. Tous ces désagréments ne se produisent pas avec des aliments. En cas de carence suspectée, on privilégiera donc une alimentation adaptée.


Traitement de la carence en fer


  • Augmenter l'apport de fer, en augmentant la consommation de produits riches en fer (hémique (animal) : la viande rouge, les abats, le poisson, les fruits de mer, ou non-hémique (végétal) : les légumineuses, les céréales complètes, les graines de sésame, la spiruline, les noix, noisettes, amandes, le persil, le chocolat noir ou encore les épinards).

  • Favoriser son assimilation, en combinant la consommation d'aliments riches en fer à celle d'aliments riches en vitamine C qui potentialisent son absorption (fruits et légumes) et en diminuant la prise de thé et café après le repas.

  • Se complémenter : de nombreux produits sont disponibles en pharmacie ou magasins bio, préférez-le sous forme de bisglycinate ou citrate, mieux assimilé par le corps. Pensez à vérifier par des analyses fréquentes si le taux de ferritine augmente. Si ce n'est pas le cas, rechercher la cause de votre mauvaise absorption.

  • Résoudre les causes de carence, qu'elle soit due à une hémorragie (règles trop abondantes ou perte de sang au niveau du tube digestif), à une inflammation intestinale ou à une mauvaise absorption, il est important de traiter la cause pour ne pas basculer dans un cercle vicieux.

  • En cas de situations plus avancées ou préoccupantes (femme enceinte, anémie grave,...), on propose des perfusions de fer en milieu hospitalier.



Retrouvez mon article sur l'intérêt des compléments alimentaires ici.


Si vous souhaitez aller plus loin à ce sujet (ou sur une autre thématique), obtenir une approche personnalisée de l'alimentation et de la nutrithérapie ou simplement discuter avec moi, n'hésitez pas à me contacter.


Prenez soin de vous.

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