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  • Photo du rédacteurFlavie Stevens

Cycle menstruel et naturopathie


Dès la puberté et jusqu'à la ménopause, notre condition de personne menstruée veut que notre corps soit soumis aux influences de ce fameux cycle. Nous sommes donc amené·e·s à cohabiter durant au moins une trentaine d'années avec ces fluctuations. Cette cohabitation peut être source de frictions avec des interrogations, des douleurs et parfois même du dégoût. Pourtant si ce cycle est harmonieux et équilibré, nous avons tout à gagner... Alors partons à la découverte de ce qui fait cette richesse !



Qu'est-ce que le cycle menstruel ?


Ce terme regroupe l'ensemble des modifications physiologiques qui se manifestent de manière périodique en vue de préparer l'organisme à une éventuelle fécondation.


Un cycle menstruel débute au premier jour des règles et se termine au premier jour des règles suivantes. Il dure en moyenne 28 jours mais ce chiffre est variable en fonction de chaque personne et de la période de sa vie.


Les hormones qui interviennent


La vie du corps des personnes menstruées durant ces cycles est loin d'être un long fleuve tranquille. Elle est rythmée par les productions d'hormones qui influencent le métabolisme, l'appétit, l'humeur, le transit,...


Les deux hormones principales qui interviennent sont les œstrogènes et la progestérone. Les œstrogènes sont produits par les follicules des ovaires en première partie du cycle. C'est une hormone anabolisante, c'est-à-dire qu'elle induit la formation et la croissance de nouveau tissus. La progestérone est quant à elle synthétisée durant la seconde partie du cycle menstruelle par le corps jaune des ovaires.


Les différentes phases


Le cycle menstruel peut être scindé en deux phases : la phase folliculaire et la phases lutéale.


Phase folliculaire : après les menstruations (qui durent entre 3 et 7 jours), les œstrogènes induisent la maturation d'un follicule ovarien.


Ovulation : au bout de +/- 14 jours, un ovocyte mature (un ovule) est expulsé de l'ovaire, prêt à être fécondé.


Phase lutéale : la synthèse d’œstrogènes diminue, la progestérone prend alors le dessus. Elle soutient le développement de la paroi utérine (l'endomètre) pour y accueillir un éventuel ovule fécondé et donc .permettre la nidation de l'embryon. Cette phase se termine par le premier jour des règles qui ne sont en fait que l'endomètre non utilisé qui se désagrège et sort du corps.


Un déséquilibre entre ces deux hormones (principalement un excès d’œstrogènes par rapport à la progestérone lors de la deuxième phase) peut être la cause de ce qu'on appelle le "syndrome prémenstruel" qui regroupe divers symptômes tels que des troubles digestifs (constipation, ballonnements, nausées), des maux de tête, des fringales avec envies de sucre ou de gras, des tensions dans les seins, ou encore des variations d'humeur, une plus grande sensibilité ou de la fatigue.


Le tabou qui règne dans notre société autour des règles ne nous aide pas à les appréhender de manière sereine. Les phrases comme "Il faut souffrir pour être une femme" ne font qu'accentuer notre idée que les douleurs, désagréments et autres joyeusetés sont normales. Or ce n'est pas le cas, le syndrome prémenstruel est un appel à l'aide qu'envoie un corps déséquilibré en hormones, en carences de micronutriments ou surchargé en toxines. A nous d'écouter ce message et d'agir en conséquence.


Petit mot de fin


Nous sommes des êtres cycliques. Notre énergie et nos émotions fluctuent. Apprendre à s'écouter, respecter ses rythmes intérieurs, permet de vivre sereinement et de profiter de chaque phase comme d'un cadeau.


Prenez soin de vous.





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